Même si vous vous préparez de votre mieux à l’entretien d’embauche en récoltant un maximum d’informations sur l’entreprise et sa culture, en boostant votre confiance en vous, en soignant votre présentation, …
Hélas, … Vous n’avez malgré tout pas toutes les cartes en main!
Savez-vous qu’il existe des pièges dans lesquels le recruteur ou l’interviewer peut tomber sans le savoir?

Entretiens d’embauche : 7 effets indésirables.

1° L’effet de Désirabilité sociale

La personne interviewée va modifier son comportement pour qu’il corresponde au mieux à celui qu’elle imagine attendu.
Pour plaire, elle on va : exagérer un trait de personnalité, mentir; amplifier certains faits.
Cette désirabilité sociale peut s’orientes vers  la personne face à elle, elle-même, en exagérant quelque chose sur elle, en se bluffant,
ou encore vers la société.

2° Effet Rosenthal ou prime effet, 1ere impression

Lors d’une expérience avec des rats, on qualifie certains d’entre-eux de plus intelligents, alors qu’il n’en est rien.
On constate qu’ils recevront les meilleurs soins de la part des personnes en charge de les tester.
Cette expérience révèle que nous captons tous les comportements qui vont dans le sens de nos croyances de base.
La première impression n’est donc pas nécessairement fiable, bien au contraire!
Lorsque le recruteur voit un candidat entrer, il repère avant tout les caractéristiques qui confirment son point de vue.

3° Effet de HALLO

Le halo se propage, puis se diffuse plus loin. Lors de séquences suivies de recrutement, le recruteur voit une personne et en est « imprégné », influencé.
Ce souvenir reste présent, prégnant, il se re-manifeste lors des interviews suivantes, par vague, ses impressions resurgissent, relatives à la première personne resurgissent à la 3eme, la 6éme, …celles-ci se voient donc attribuer des caractéristiques et provoquer des impressions propres à quelqu’un d’autre.

4° Effet de l’ordre

Si la première personne est « cotée a 10/10, le 2eme 9, le 3eme 10, … l’interviewer restera dans une gamme similaire pour les suivants.
Si quelqu’un arrive ensuite avec un 6, il est considéré comme très mauvais, le regard est influencé.
S’il y a rencontre avec plusieurs « bons » au début de journée d’interview, la cote est fortement diminuée pour les suivants.

5° Effet de primauté et de récence

Il y a souvenir marqué du premier et du dernier candidat rencontré.

6° Effet de transfert 

Lors de l’entretien, il peut y avoir résonance entre interviewer et candidat. Le candidat fait écho au recruteur.
Si  le recruteur reste dans une impression subjective de « çà passe bien », alors il risque d’être moins vigilant, moins à l’écoute.
Il va justifier, donner des explications, la subjectivité risque de prendre le pas.

7° La part du physique

Hors métiers spécifiques (stylisme, hôtesse, ..) la part du physique influe et perturbe à seulement 5% de la décision.
La part du physique est présente mais n’est donc pas le critère prioritaire.